« Quand les fondements sont renversés, le juste, que ferait-il ? » (Psaumes 11 :3).
« Que doit faire un patriote, l’homme qui aime sa patrie quand celle-ci est en ruine ? ».
« Si je t'oublie, Côte-d’Ivoire (1), que ma droite m'oublie ! » (Psaumes 137 :5)
Ce document résulte de mes prières et de mes méditations sur l’Etat actuel de notre pays la Côte-d’Ivoire. Préoccupé comme vous par la situation non moins reluisante de notre pays, je me suis tourné vers Dieu dans la prière et dans la méditation de Sa Parole, pour comprendre ce qui nous arrive et pour connaître l’attitude adéquate à adopter en pareille situation. C’est alors que je reçu ces révélations. Comme je peux m’y attendre dans une certaine mesure, connaissant la nature humaine dans son incapacité à appréhender les choses divines, les pensées qui suivent peuvent paraître simplistes pour les sceptiques. Cependant, je veux insister sur le fait qu’elles sont bibliquement et historiquement fondées, prouvées. Bien entendu, je laisse le soin à chacun d’apprécier leurs pertinences. Seulement, je vous demande de les aborder attentivement et avec sérieux. Un seul souci m’animait quand j’écrivais ces lignes. C’est le même souci qui me pousse à les partager avec vous, savoir le rétablissement de la Côte-d’Ivoire, notre mère patrie. Aussi, essayez de vaincre vos passions, efforcez-vous d’évoluer vers un autre terrain spirituel et parce que l’affaire nous concerne tous, laissez de côté vos intérêts personnels pour ne considérer que l’intérêt supérieur de la nation.
Pour rendre la lecture plus aisée, j’ai scindé tout le contenu en cinq (5) points :
I- L’état des lieux
II- Pourquoi la situation ne s’améliore?
III- Comment guérir la nation ?
IV- L’exemple de Néhémie, un patriote
V- Recommandations
I -L’ÉTAT DES LIEUX
La nation perdure un peu plus d’une décennie maintenant dans une crise générale. Les accords politiques successifs, le forum de la réconciliation nationale, les différents gouvernements d’union nationale et récemment la tenue de l’élection présidentielle n’ont pas pu apporter une solution véritable à la crise. Les élections législatives viennent de s’achever et rien ne laisse présager en toute objectivité une amélioration de la situation. Le taux d’abstention élevé (plus 80 pour cent) est évocateur du grand et profond malaise qui existe encore entre nous. De plus, tous les aspects de la vie nationale sont loin d’être réjouissants.
L’économie : Le système économique peine à être remis en marche. Le chômage est galopant et la pauvreté s’accentue au sein des populations. Les productions nationales sont détournées vers les pays voisins créant des manques à gagner. L’unicité des caisses publiques est plus théorique que pratique. Le pays s’endette pour pouvoir survivre.
L’éducation : les universités sont fermées pour une année entière, plusieurs générations d’étudiants sont ainsi forcées de rester à la maison dans le désœuvrement le plus total. Quant aux élèves du primaire et du secondaire, ils trainent à regagner les classes quatre (4) mois après la rentrée scolaire officielle.
La sécurité : De nombreuses armes sont encore en circulation. Des agressions ont lieu un partout sur toute l’étendue du pays. Les policiers sont désarmés, l’entente entre les FRCI et les FDS est apparente. La présence massive des forces onusiennes est la preuve la plus éloquente que la sécurité reste très préoccupante.
La cohésion sociale : les positions sont toujours tranchées et les ressentiments restent encore vivaces. L’absence de la liberté d’opinion et la justice à deux vitesses compromettent sérieusement les chances de la réconciliation nationale. Les séquelles de la guerre restent encore visibles dans tout le pays et plus grave elles continuent de marquer les cœurs. On observe que seulement une partie de la population se sent concerné par le débat national. L’autre partie plus importante en nombre est silencieuse, alors qu’un autre groupe non moins négligeable vit en exil.
La politique : Le Fpi a refusé d’entrer dans le gouvernement et vient de boycotter les élections législatives qui ont enregistré un taux d’abstention record (plus de 80 pour cent). Ce qui aux yeux de certains observateurs pose le problème de la légitimité des autorités et de la crédibilité des institutions en place.
Alors, peut-on dire dans ces conditions que la nation va bien ? En toute franchise, non ! Les armes se sont certes tuent, mais elles circulent encore librement. Les nouvelles autorités et les nouvelles institutions sont en train d’être progressivement toutes mises en place. Mais une majorité silencieuse refuse de participer au débat national. Le rapprochement entre les partisans de M. Gbagbo et ceux de M. Ouattara coince. Jusqu’ici l’administration publique n’a pas encore pu être effectivement déployée sur toute l’étendue du territoire nationale. Le pays vit à crédit et est sous surveillance étrangère. Pendant ce temps, le quotidien des ivoiriens devient de plus en plus difficile. Où allons- nous dans ce contexte ? Comment une nation qui est divisée contre elle-même peut-elle subsister, se construire et se développer ? N’est-ce-pas illusoire d’espérer dans cette ambiance des lendemains meilleurs ? Voilà ce qui m’afflige ! Il faut donc faire quelque chose pour éviter qu’on descendre dans le gouffre. Pour ce faire, nous devons bien identifier ce qui à la lumière des Saintes Ecritures, constitue « le nœud gordien » de la décrépitude de la nation.
II- POURQUOI LA SITUATION NE S’AMELIORE PAS ?
-Le peuple ivoirien dans son ensemble est très religieux. De part et d’autre, des prières pour la paix et la cohésion sociale continuent d’être dites. Mais pourquoi l’unité nationale se dégrade-t-elle davantage ?
-Nous prions pour que Dieu guérisse la nation de toutes ses plaies, mais pourquoi celles-ci s’infectent-elles encore plus ?
-Nous prions pour que Dieu fasse éclater la justice et la vérité, mais pourquoi l’injustice et le mensonge s’élèvent-ils toujours plus haut ?
-Nous prions pour que Dieu stoppe ceux qui sèment la guerre chez nous et qui pillent nos richesses, mais pourquoi leur domination sur nous s’intensifie-elle ?
-Pourquoi donc nos prières mêmes les plus pieuses semblent-elles se retourner contre nous ?
-Pourquoi, Dieu reste-il aveugle et sourd à nos souffrances et à nos prières ?
Eh bien, si Dieu ne répond pas à nos prières, c’est précisément parce que nous avons un problème avec Lui.
Je crois que le problème fondamental de notre nation, ce ne sont pas les ambitions politiques de certains ivoiriens et les intérêts économiques des puissances étrangères. Je crois que le problème de la Côte-d’Ivoire n’était pas M. Gbagbo, comme aujourd’hui il n’est pas M. Alassane, ni même la France. Suis-je en train de justifier quelqu’un ? Loin de là. Qui m’a établi juge ? J’essaie seulement d’attirer notre attention sur le fait que la responsabilité de la dégradation de la vie nationale n’incombe fondamentalement pas à une personne. Les partis politiques et leurs leaders, les groupements religieux, les forces armées belligérantes, la presse, la France et la communauté internationale, de même que les populations qui se sont laissées manipulées ont toutes leurs parts de responsabilités dans ce que nous pouvons qualifier de « drame ivoirien ». Il est notoire que les uns et les autres ont adopté des attitudes, posé des actes qui ont embrasé le pays. A ce sujet, que nul ne se méprenne, le jour vient où chacun devra rendre compte de tous ses actes devant Dieu. Toutefois les causes apparentes, quel qu’elles soient : politique, économique, sociale, ethnique ou même religieuse et aussi importantes soient-elles, ne sont que secondaires aux causes morales et spirituelles. Les premières cèdent indubitablement le pas aux secondes. Telle est la sentence biblique.
« Qui dira qu'une chose arrive, sans que le Seigneur l'ait ordonnée? N'est-ce pas de la volonté du Très-Haut que viennent les maux et les biens? Pourquoi l'homme vivant se plaindrait-il? Que chacun se plaigne de ses propres péchés » (Lamentations 3 :37-39).
Ce sont donc nos propres péchés qui font que Dieu nous envoie tous ces maux dont nous souffrons aujourd’hui. Et c’est encore nos propres péchés qui font qu’il tarde à nous secourir.
La Côte-d’Ivoire n’est pas mourante parce que telle personne a fait ceci ou cela. Mais parce qu’en tant que nation, nous sommes en situation de divorce d’avec Dieu. Si la France nous domine, s’il y a eu la guerre, si la cohésion sociale est rompue et si notre quotidien est devenu plus difficile, nous n’avons qu’à nous en prendre à nous-mêmes.
Pensez-vous que Dieu ignore nos crimes et nos iniquités ? Détrompez-vous!
« Car ce n'est pas volontiers qu'il humilie et qu'il afflige les enfants des hommes. Quand on foule aux pieds tous les captifs du pays, Quand on viole la justice humaine à la face du Très-Haut, Quand on fait tort à autrui dans sa cause, Le Seigneur ne le voit-il pas? » (Lamentations 3 : 33-36).
Eh bien, le Seigneur nous a vus marcher dans la corruption et la fraude. Il nous a vus opprimer les veuves et les orphelins et les spolier de leurs droits. Il nous a vus ouvrir nos cœurs à l’amour de l’argent et nous réjouir de l’injustice. Quand les adultes couraient après les idoles et s’illustraient par leurs infidélités conjugales ; les jeunes quant à eux eux multipliaient les lieux de débauche. Ils se délectaient de leurs musiques grossières et démoniaques et se glorifiaient dans leur chair. Qu’avons-nous fait de nos richesses et de nos libertés ? Rien d’autre qu’à offenser Dieu. Et maintenant nous sommes surpris des privations, des humiliations et des souffrances que nous subissons. Non, peuple, nous ne faisons que récolter ce que nous avons semé.
« Car il y a pour toute chose un temps et un jugement, quand le malheur accable l'homme » (Ecclésiaste 8 :6).
La situation que nous vivons actuellement n’est que la continuation du juste jugement de Dieu contre notre nation.
« Pour n'avoir pas, au milieu de l'abondance de toutes choses, servi l'Eternel, ton Dieu, avec joie et de bon cœur, tu serviras, au milieu de la faim, de la soif, de la nudité et de la disette de toutes choses, tes ennemis que l'Eternel enverra contre toi. Il mettra un joug de fer sur ton cou, jusqu'à ce qu'il t'ait détruit » (Deutéronome 28 :47-48).
Je vois certains contester ces paroles en se convainquant qu’il n’y a pas que les ivoiriens qui pèchent. « Toutes les autres nations pèchent aussi» pensent-ils. Cela est juste. Mais rassurez-vous, pour chaque nation Dieu à un temps de jugement. C’est chacun à son tour. Et chose surprenante, c’est qu’il arrive même que Dieu utilise une nation plus impie pour juger une autre qui est plus juste qu’elle. C’est ainsi que Dieu utilisa Babylone, une nation idolâtre et barbare pour frapper Israël son peuple, en attendant que son tour de jugement vienne.
Il est donc temps que nous arrêtons de nous accuser entre nous et de nous jeter la pierre les uns contre les autres. Cette attitude ne fait qu’entretenir la tension et distendre nos liens sociaux. Il est temps que nous arrêtons de murmurer, de nous plaindre et de maudire. Car une telle attitude n’arrange rien, mais pire elle nous rend encore plus désagréables aux yeux de Dieu. C’est avec Dieu que nous avons affaire. C’est avec Dieu que nous sommes en conflit. Par conséquent, c’est avec Lui que nous devons chercher maintenant à nous réconcilier. Sans quoi, nous ne sommes pas prêts de sortir du tunnel. Nous attendrons longtemps encore son intervention.
III- COMMENT GUERIR LA COTE-D’IVOIRE ?
La clé pour dénouer notre situation est explicitement indiquée dans les deux passages bibliques suivants : 2 Chroniques 7 :14 et Esaïe 62 :1,6-7. Nous allons les analyser l’un après l’autre.
A - L' analyse de 2 chroniques 7 :14
« Si MON PEUPLE sur qui est invoqué mon nom S’HUMILIE, PRIE, et CHERCHE MA FACE, et s'il SE DETOURNE DE SES MAUVAISES VOIES, je l'exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et JE GUERIRAI SON PAYS ».
L’attitude que nous, ivoiriens et ivoiriennes, devons observer pour que vienne la guérison de Dieu sur notre pays se résume en quatre (4) points :
1-L’HUMILIATION DEVANT DIEU: consiste à nous abaisser de tout notre cœur devant Dieu en nous dépouillant de notre orgueil. Nous devons détourner nos regards de nous-mêmes, cesser de nous appuyer sur nos propres forces et sur nos propres stratégies ; et placer toute notre confiance et tout notre espoir réellement et pleinement en Dieu. L’humiliation est un acte de brisement intérieur et d’abandon total à Dieu.
2-LA PRIERE : Nous devons élever nos cœurs et nos regards vers Dieu, faire monter à Lui nos cris pour implorer son pardon et son secours. Notre prière doit se faire avec sincérité du cœur et dans la foi. La prière dont il est question ici est une profonde supplication.
3-CHERCHER LA FACE DE DIEU: Cette expression signifie que nous devons retourner à Dieu pour rétablir ou nouer avec Lui une vraie relation. Nous devons chercher l’amitié et l’intimité de Dieu. Nous devons nous replacer dans le contexte de La parole de Dieu et nous inscrire résolument dans une attitude de soumission et d’obéissance à sa volonté.
4-L’ABANDON DE NOS MAUVAISES VOIES: C’est la repentance. Nous devons sortir de nos vies tous nos péchés. Entre autres : la cupidité, l’égoïsme, l’orgueil, le mensonge, l’idolâtrie, le vol, la corruption, l’impudicité, l’adultère, la tricherie, la haine, la violence, les rancœurs, etc. Le fait d’abandonner nos mauvaises voies nous conduit à adopter un nouveau mode de vie qui est conforme à la justice et à la loi de Dieu.
Remarquez bien la condition qui est posée « Si ». Ce qui subordonne indubitablement le pardon et la guérison de Dieu à notre attitude de repentance et de supplication à son égard. C’est très sérieux ce qui est écrit là. Ne pensons pas à un rétablissement de la situation tant que nous n’accepterons pas de nous soumettre aux exigences de Dieu. Toutes les actions que nous pourrons mener de part et d’autre n’aboutiront à rien. Les marches de protestation ici, les forums de réconciliation par-là, les concerts, les spots publicitaires, les campagnes de sensibilisation, même nos prières, tout cela est peine perdu, si nous ne faisons pas les choses à la manière de Dieu. Dieu est Dieu. Il est fidèle à Lui-même et ne se contredit pas. Il nous a clairement montré la voie à suivre pour obtenir son intervention, nous n’avons qu’à y entrer.
B - L'analyse d’Esaïe 62 :1 , 6-7
« Pour l'amour de (la Côte-d’Ivoire) (3) je ne me tairai point, Pour l'amour de (la Côte-d’Ivoire) je ne prendrai point de repos, Jusqu’à ce que son salut paraisse, comme l'aurore, Et sa délivrance, comme un flambeau qui s'allume…Sur tes murs, (Côte-d’Ivoire), j'ai placé des gardes; Ils ne se tairont ni jour ni nuit. Vous qui la rappelez au souvenir de l'Eternel, Point de repos pour vous! Et ne lui laissez aucun relâche, Jusqu'à ce qu'il rétablisse (la Côte-d’Ivoire) Et la rende glorieuse sur la terre ».
Ce texte vient en appui au précédent, notamment au point 2. Il nous révèle toute l’ampleur de la tâche que nous avons à accomplir dans la prière pour la restauration de notre nation. Il y a quatre (4) éléments qui doivent retenir notre attention.
1-
LA RESTAURATION DE LA NATION VIENDRA PAR L’INTERCESSION (LA PRIERE). Là où les paroles et les armes échouent, la prière réussit. Parce que la prière appelle l’intervention de Dieu et libère sa puissance surnaturelle. La prière est vraiment la clé qui permet de débloquer toutes les situations difficiles. Pour ne citer qu’un exemple : D’après l’historien Lecky, c’est l’influence du grand réveil (18e siècle) qui sauva l’Angleterre d’une révolution semblable à celle qui à la même époque laissa la France en ruine. Ce réveil est intervenu par la prière et la prédication de John Wesley et de ses amis.
2- DIEU DIT QU’IL A PLACE SUR LES MURS DE LA NATION DES GARDES. Ce qui signifie que Dieu a déjà préparé les hommes et les femmes pour sauver la nation. Ces gardes qui sont des sentinelles, des veilleurs, des intercesseurs ; qui sont-ils ? Toi et moi. Quiconque aime la Côte-d’Ivoire, qui souffre de la voir malade et qui désire son salut est qualifié pour être un intercesseur. Un intercesseur est quelqu’un sur le cœur de qui pèse un fardeau et qui prie avec passion.
3- NOTRE INTERCESSION DOIT ETRE PASSIONNE ET SANS RELACHE. Cela implique une entière consécration à la tâche. C’est le prix que nous devons payer. Il ne s’agit pas de juste prier pour un temps. Le problème est si sérieux et si urgent, qu’il appelle un dévouement sans borne. Point de repos jusqu’à ce que la nation soit rétablie.
4- PAR AMOUR, CHAQUE IVOIRIEN, CHAQUE IVOIRIENNE DOIT S’ENGAGER A PRIER POUR LA NATION. Si vous aimez cette nation qui vous a tout donné, il vous sera difficile de la voir en difficulté et ne rien faire pour lui venir en aide. Vous pouvez ignorer tout ce qui se passe et vous occupez tranquillement de vos affaires, mais si la nation doit sombrer, il est évident que nous sombrerons tous avec elle, vous y compris. C’est maintenant que le pays nous appelle.
En considérant attentivement tous les efforts que jusqu’ici nous avons faits, je réalise que les aveux de péchés n’ont pas manqué de notre part, pas moins que les prières. Il est vrai que nous avons confessé nos péchés à Dieu. Mais les avons-nous délaissés ?Avons-nous reformé nos voies ? Sommes-nous retournés à Dieu ? Pouvons- nous affirmer aujourd’hui avoir une communion établie avec Dieu ? Il est aussi vrai que nous avons prié. Mais pour quoi et pour qui avons-nous prié ? Pour nos leaders politiques et contre nos frères d’en-face. Et si nous avons supplié le Seigneur pour le rétablissement de la nation, notre supplication à durer juste un moment. Aux heures chaudes, nous avons gémi devant de Dieu. Puis après rien, notre ardeur est vite tombée. Résultat, le pays n’est toujours pas guéri. Nos soupirs n’ont pas pris fin. Nous gémissons toujours sous le poids de la servitude. Pourquoi ? Parce que notre repentance n’a pas été sincère et nos prières n’ont pas été inscrites dans la durée. Nous avons juste eu un épisodique moment d’angoisse dans la prière. Nous avons fait les choses à demi. Nous avons parcouru le chemin à moitié. C’est peu pour émouvoir Dieu et le faire intervenir.
« Pour l'amour de (la Côte-d’Ivoire) je ne me tairai point, Pour l'amour de (la Côte-d’Ivoire) je ne prendrai point de repos, Jusqu’à ce que son salut paraisse, comme l'aurore, Et sa délivrance, comme un flambeau qui s'allume ».
IV- L’EXEMPLE DE NÉHÉMIE, UN PATRIOTE JUIF
Voici l’histoire de Néhémie, un patriote juif qui aimait sa patrie à mourir. Pendant de longues semaines, il porta le deuil de sa nation en ruine. Il s’humilia devant Dieu. Dieu fut ému par ses supplications et l’exauça. De Babylone où il était en captivité, il l’envoya restaurer Jérusalem, la ville de ses ancêtres. Lisez attentivement.
1:2 Hanani, l'un de mes frères, et quelques hommes arrivèrent de Juda. Je les questionnai au sujet des Juifs réchappés qui étaient restés de la captivité, et au sujet de Jérusalem.
1:3 Ils me répondirent: Ceux qui sont restés de la captivité sont là dans la province, au comble du malheur et de l'opprobre; les murailles de Jérusalem sont en ruines, et ses portes sont consumées par le feu.
1:4 Lorsque j'entendis ces choses, je m'assis, je pleurai, et je fus plusieurs jours dans la désolation. Je jeûnai et je priai devant le Dieu des cieux,
1:5 et je dis: O Eternel, Dieu des cieux, Dieu grand et redoutable, toi qui gardes ton alliance et qui fais miséricorde à ceux qui t'aiment et qui observent tes commandements!
1:6 Que ton oreille soit attentive et que tes yeux soient ouverts: écoute la prière que ton
serviteur t'adresse en ce moment, jour et nuit, pour tes serviteurs les enfants d'Israël, en confessant les péchés des enfants d'Israël, nos péchés contre toi; car moi et la maison de mon père, nous avons péché.
1:7 Nous t'avons offensé, et nous n'avons point observé les commandements, les lois et les ordonnances que tu prescrivis à Moïse, ton serviteur.
1:8 Souviens-toi de cette parole que tu donnas ordre à Moïse, ton serviteur, de prononcer. Lorsque vous pécherez, je vous disperserai parmi les peuples;
1:9 mais si vous revenez à moi, et si vous observez mes commandements et les mettez en pratique, alors, quand vous seriez exilés à l'extrémité du ciel, de là je vous rassemblerai et je vous ramènerai dans le lieu que j'ai choisi pour y faire résider mon nom.
1:10 Ils sont tes serviteurs et ton peuple, que tu as rachetés par ta grande puissance et par ta main forte.
1:11 Ah! Seigneur, que ton oreille soit attentive à la prière de ton serviteur, et à la prière de tes serviteurs qui veulent craindre ton nom! Donne aujourd'hui du succès à ton serviteur, et fais-lui trouver grâce devant cet homme! J'étais alors échanson du roi.
2:1 Au mois de Nisan, la vingtième année du roi Artaxerxès, comme le vin était devant lui, je pris le vin et je l'offris au roi. Jamais je n'avais paru triste en sa présence.
2:2 Le roi me dit: Pourquoi as-tu mauvais visage? Tu n'es pourtant pas malade; ce ne peut être qu'un chagrin de cœur. Je fus saisi d'une grande crainte,
2:3 et je répondis au roi: Que le roi vive éternellement! Comment n'aurais-je pas mauvais visage, lorsque la ville où sont les sépulcres de mes pères est détruite et que ses portes sont consumées par le feu?
2:4 Et le roi me dit: Que demandes-tu? Je priai le Dieu des cieux,
2:5 et je répondis au roi: Si le roi le trouve bon, et si ton serviteur lui est agréable, envoie-moi en Juda, vers la ville des sépulcres de mes pères, pour que je la rebâtisse.
2:6 Le roi, auprès duquel la reine était assise, me dit alors: Combien ton voyage durera-t-il, et quand seras-tu de retour? Il plut au roi de me laisser partir, et je lui fixai un temps.
La lecture de ce récit a-t-il produit quelque chose en vous ? Vous a-t-elle amené à une conviction ? Voici l’attitude que vous devez adopter.
V-RECOMMANDATIONS
1-Repentez-vous de tous vos péchés et mettez-vous immédiatement à la brèche.
2- Si possible, essayez d’entrer en contact avec d’autres personnes pour former des petits groupes de prière, à deux, à trois…
3-Arrêtez pour chaque semaine, des jours, des nuits ou des heures de prière précis (es).
4-Adonnez-vous sans relâche à la supplication jusqu’à ce que la délivrance vienne.
SUJETS DE PRIERE CLE:
Prier pour :
L’envoi d’un esprit de repentance et de supplication dans les cœurs des ivoiriens (Joël 1 :12-17).
Le réveil de l’esprit des héros et du peuple et leur inspire les actions à poser (Aggée 1 :14-15).
L’accomplissement de toutes les promesses de délivrance et de restauration de la nation (Esaïe 62 :6-7).
Dieu vous bénisse ! Dieu bénisse la Côte-d’Ivoire !
NB : (1) ; (2) ; (3) Dans le texte initial, il est question de Jérusalem ou Sion, c’est pour une question d’actualisation que nous l’avons remplacé par Côte-d’Ivoire.
Fait par Anderson R. Konan
Cel : 08 05 29 80
Date : le 16-12-2012